Histoire de la réflexologie
Un peu d’histoire sur la réflexologie
Les hiéroglyphes signifient : « Ne me fais pas mal »,
le praticien répond : « Je ferai en sorte que tu me remercies »
On a trouvé sur la tombe d’Ankhmahor de la nécropole de Saqqarah en Egypte un bas-relief datant d’environ 2300 avant J.C. représentant deux thérapeutes, l’un traitant les pieds et l’autre les mains.
La Chine pratique depuis plus de 5000 ans le traitement par pression sur des points réflexes des pieds, qui permet la libre circulation de l’énergie appelée Qi (prononcée tchi) qui passe par des méridiens ou lignes d’acupuncture. Il existe en effet un rapport étroit entre la réflexologie et l’acupuncture.
En Inde on a trouvé des représentations du pied de Bouddha avec les symboles des différents règnes autour de la roue des cycles de transformation de la vie.
Les Incas pratiquaient également ces massages et les considéraient comme un art sacré.
La réflexologie plantaire semblerait être appliquée un peu partout dans le monde depuis le 16éme siècle. Plusieurs médecins (Allemands, Russes, Italiens, Américains) ont écrit sur le sujet.
Au début du XXème, s’inspirant de la digipuncture, le docteur William Fitzgerald, découvre l’effet anesthésiant obtenu dans des parties du corps en exerçant une pression sur certaines parties des pieds et des mains. Grâce à cette thérapie des zones réflexes, il est reconnu comme étant le fondateur de la réflexologie moderne.
C’est Eunice Ingham (1879-1974) qui approfondit la thérapie des zones réflexes en se consacrant uniquement aux pieds. Ses résultats furent si probants qu’elle démissionna de son poste de médecin afin de se consacrer uniquement à ses propres recherches.
Elle est à l’origine de la réflexologie plantaire moderne.